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Les chercheurs ont mis au point un test de la rétine pour mesurer la sévérité de la sclérose en plaques

Une équipe de chercheurs a mis au point un test de la rétine dans le cadre de la recherche pour la sclérose en plaques. Celui-ci pourrait permettre une meilleure prise en charge des patients au quotidien.

Cent dix mille personnes sont atteintes de sclérose en plaques en France, selon l’Inserm. Cette maladie auto-immune dégénérative qui touche le système nerveux central entraîne des lésions irréversibles et progressives sur le cerveau et la moelle épinière des malades. Mais chaque patientévolue à un rythme particulier. Il est donc très difficile de prédire l’avancement de la maladie. Une équipe de chercheurs de l’université de Vienne a toutefois mis au point un test qui pourrait changer la donne.

Il s’agit d’un examen des vaisseaux sanguins de larétine. En les regardant de près, ils ont découvert qu’il serait possible de prédire la gravité des futures poussées de sclérose en plaques – c’est ainsi que l’on appelle les nouvelles manifestations de symptômes quand elles apparaissent pour la première fois chez les patients. L’équipe de chercheurs a publié ses résultats dans la revue scientifique Neurology ; résultats explicités par Version Femina.

Un test qui a fait ses preuves

Les scientifiques ont découvert qu’après chaque poussée la couche rétinienne s’amincissait. Cela n’est pas étonnant puisque, parmi les symptômes possibles lors d’une poussée de sclérose en plaques, on retrouve la névrite optique, à savoir l’inflammation du nerf optique, et les troubles oculomoteurs, c’est-à-dire des troubles au niveau des muscles qui contrôlent la mobilité des yeux. L’étude montre donc que plus la couche rétinienne s’amincit après ces poussées, plus la prochaine poussée sera sévère.